Pharmacopée et acupuncture ont coexisté en Chine durant de nombreux siècles. Mais sous la dynastie des Qing, à la fin du XIXe siècle, l’enseignement de l’acupuncture et de la moxibustion a été supprimé de la faculté de médecine impériale. À l’époque, on a considéré, en effet, que cela ne pouvait s’appliquer à l’empereur.
En 1914, de nouvelles mesures sont adoptées pour restreindre la pratique de l’acupuncture et en 1929, le gouvernement en place propose même l’abolition de l’acupuncture car cela allait à l’encontre de la médecine occidentale jugée plus scientifique.
Cependant quelques médecins ont continué la recherche dans ce domaine et contribué à développer et promouvoir l’acupuncture.
En 1949, Mao Ze Dong qui rejetait d’emblée la médecine chinoise la réhabilite car les praticiens en médecine traditionnelle et le faible coût de l’acupuncture représentent alors une alternative au manque de personnel médical.
En 1980, on assiste à une nouvelle orientation de la médecine en Chine en trois axes : le développement de la médecine chinoise (pharmacopée, acupuncture, etc.), de la médecine occidentale et de l’association de ces deux médecines.
Par la suite, d’autres mouvements ont cherché à remettre en question la pratique de la médecine chinoise. Ainsi, en 2006, un professeur d’université met en ligne une pétition demandant la suppression de la MTC du système de santé chinois.
Mais aujourd’hui, la Chine a fait inscrire l’acupuncture au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
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