Les soins du corps par des méthodes mécaniques ne sont pas l’apanage exclusif de la Chine.
L’usage universel des objets du quotidien pour soigner
Des Polynésiens qui se massaient, voire réduisaient des fractures avec leurs rames, aux couteaux désaffûtés utilisés pour « séparer les chairs », comme cela se fait en Amérique du Sud, s’il y a bien une technique universelle, c’est l’utilisation des objets du quotidien pour soigner.
Le grattage : un soin prestigieux
Les athlètes grecs qui gagnaient les jeux de l’Olympe étaient récompensés par une jarre remplie d’huile dont ils enduisaient leur corps. Puis ils étaient pris en charge par des soignants qui les massaient à l’aide d’un accessoire ressemblant à un Gua Sha chinois ou à une cuillère, c’est selon ! Il faut noter que cet accessoire en métal, par la noblesse du matériau était une marque de prestige pour celui qui recevait le soin.
Des similitudes par-delà les époques et les continents
On voit là encore des similitudes entre médecine chinoise et médecine orientale-occidentale par-delà même les époques et les habitudes de vie.
Comme pour les ventouses, dont l’utilisation remonterait à la Préhistoire, le Gua Sha ou les techniques de « scrapping », frottement, décollement, séparation des chairs, étaient probablement universelles, outils très intuitifs utilisés pour soigner les différents maux des patients et, dans ce cas précis, des athlètes.
Crédit photo : exposition mode et sport d’un podium à l’autre, Musée des Arts décoratifs, Paris.