Actualités

Trois méthodes de puncture

George Soulié de Morant parle, dans son ouvrage L’acupuncture chinoise, de trois méthodes de puncture pour traiter les maux.

La première est basique et ne demande aucune connaissance particulière des points, des méridiens, de l’anatomie ou de la prise des pouls. Elle traite essentiellement les douleurs et il s’agit simplement d’insérer des aiguilles à l’endroit même où la douleur se fait sentir.

La seconde méthode traitera les maladies dites organiques, sans lésion, en puncturant le méridien de l’organe malade. Cette manière de faire ne tient compte ni des pouls, ni de l’énergie et ne considère pas non plus l’importance de l’interdépendance entre les organes. Régler ainsi un dysfonctionnement laissera alors apparaître une autre maladie, le déséquilibre profond n’ayant pas été traité.

La troisième méthode est bien plus complexe car il s’agit de comprendre les déséquilibres du Yin et du Yang, de réguler la circulation énergétique. Pour cela, il est nécessaire d’avoir la connaissance des pouls, de connaître l’heure de passage de l’énergie dans les méridiens, de savoir faire circuler l’énergie d’un méridien à l’autre afin de créer l’harmonie interne qui éloigne les maladies.

Il est dit dans le Dacheng : « Quand les 6 méridiens sont en harmonie, il n’y a pas de maladie. Et même s’il y a encore maladie, on dit qu’elle finira d’elle-même bientôt. »

 

Image © Miguel Á. Padriñán – Pixabay

 

 

Abonnez-vous à notre newsletter

Pour ne rien manquer des actualités de notre école et en savoir plus sur la MTC.