Le Tai Chi Chuan, art martial interne, est d’essence taoïste. Ce faisant, on y retrouve tous les principes de la médecine traditionnelle chinoise. Comme en acupuncture, la base est l’utilisation et la compréhension du Yin-Yang. Il y a donc des gestes « yin » et d’autres « yang », essentiellement en fonction de leur direction.
Se confronter au « pervers externe »
Le travail avec partenaire offre au pratiquant l’occasion de se confronter à un « pervers externe » qui essaie de mettre en péril son équilibre vital. Toute la réponse à cet assaut sera construite en offrant un chemin de fuite aux forces générées, de manière à les disperser comme le ferait une aiguille.
Un travail qui se transfère au ventre
Tout ce travail corporel se transfère aisément sur le ventre, par exemple pour un praticien de techniques manuelles, comme le Tui Na, le Chi Nei Tsang ou l’ostéopathie, dans lesquelles les obstacles rencontrés manuellement peuvent « être affrontés » en utilisant les techniques corporelles du Tai Chi Chuan. Ce sera le sujet du séminaire post-grade du 25 juin à Paris.
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