Lors de l’accueil du patient, un des quatre temps du diagnostic, qui est assez difficile à maîtriser pour les étudiants, est le temps des questions, de l’interrogatoire.
L’interrogatoire est une véritable enquête
Cela ressemble à s’y méprendre à une enquête policière avec son lot de cachoteries, volontaires ou non, de la part de nos patients. Le limier à la recherche de la vérité ne doit pas se laisser entraîner sur le terrain du patient qui choisira alors les réponses et posera tout seul le diagnostic à la place du praticien. Il faut, pour ne pas que les rôles s’inversent, rester maître des questions et, si les réponses ne sont pas satisfaisantes, reposer d’autres questions. Ce qui nous aide beaucoup, c’est la variété des signes que nous recherchons. Cela déstabilise parfois le patient car il ne fait pas le lien avec sa demande mais ce n’est pas grave, à lui de s’habituer s’il veut aller mieux !
Celui qui fait peur !
Il est un autre interrogatoire qui effraie encore plus l’étudiant : celui qu’il subit lors des examens de fin d’année. C’est lors de cet interrogatoire par les enseignants que l’on saura s’il sera apte à lui-même à interroger les autres !