Dans une expérience célèbre réalisée en laboratoire dans les années quarante afin d’explorer ce qui permettait de motiver les êtres vivants, des souris furent testées dans leur capacité à sortir d’un labyrinthe.
Leur motivation à résoudre ce problème était décuplée à partir du moment où il y avait une récompense sous forme de nourriture à la sortie. Jusque-là, cela semble évident pour tout le monde. Mais en fait, il existe un paramètre important. Encore faut-il que les souris soient affamées : plus elles sont repues, moins elles sont motivées à résoudre le problème du labyrinthe. La motivation est donc le résultat d’un état interne (la faim par exemple) jumelé à des conditions externes (le labyrinthe).
Il en résulte pour un étudiant qu’il faut faire le point sur ses appétences, sa faim d’apprendre, de pratiquer, de devenir, etc. Il trouvera alors à l’école les conditions extérieures, ce labyrinthe des études qui lui permettra de se réaliser. Il reste possible de se comporter comme des souris et, à chaque fin de cours, de croquer un carré de chocolat (il me semble d’ailleurs que c’est ce que l’on voit aux intercours…).
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