Dans la Chine ancienne, les maladies psychiques étaient rangées en 4 catégories : Les maladies pouvant être traitées par l’acupuncture comprenant les folies douces, les folies agitées, les épilepsies et les maladies non traitées par acupuncture se manifestant par des hallucinations visuelles et/ou auditives.
Sun Si Miao (590-682) liste dans le Qian Jin Yi Fang (complément aux prescriptions valant 1000 pièces d’or) les 13 points Gui (lire KOUEI) qui traitent des maladies psychiques n’entrant pas dans l’une de ces catégories. Ce sont les maladies où le sujet est dit « possédé ». Ces points étaient jusque là considérés comme des points appartenant au domaine magique.
Et il existe un protocole traditionnel strict pour l’utilisation de ces points :
– D’abord les points à gauche pour les hommes, à droite pour les femmes
– Les piquer tous en superficiel, avec la même aiguille (c’est-à-dire qu’on ne laisse pas l’aiguille en place) et toujours dans le même ordre :
26DM – 11P – 1Rte – 7MC – 62V – 16DM – 6E – 24DM – 8MC – 23DM – 1RM – 11GI – Hai Quan (sur le frein de la langue).
A noter que 2 points sont particulièrement délicats à piquer : 1RM et Hai Quan.
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