La tradition des médecins itinérants existait déjà sous l’ère des Han (206 av. JC-220 ap. JC). Il s’agissait à ce moment de médecins sans compétences réelles. Cependant, même au moment où les formations médicales officielles ont vu le jour (vers 443), la plupart des médecins itinérants ont continué à apprendre par tradition auprès de leur père, lui-même médecin, ou auprès d’un maître en le suivant.
Les itinérants pratiquaient des techniques encore utilisées aujourd’hui comme l’acupuncture, les ventouses, les herbes en emplâtre ou en décoction. Les formules de leur pharmacopée allaient au plus simple, ne suivant pas cette idée trop compliquée de hiérarchisation des produits avec un(des) empereur(s), des(s) ministre(s), etc. Leur but était de pratiquer une médecine à bon marché et efficace.
Mais même si certaines pratiques ont, par la suite, été reconnues comme étant efficaces, beaucoup de ces médecins itinérants étaient méprisés par la population et étaient considérés comme des mendiants, des voleurs ou des charlatans.
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