Avec la chute de la dynastie Han (206 av. J.-C.-221 ap. J.-C.), le confucianisme a perdu de son importance. Profitant de ce déclin, le taoïsme et le bouddhisme ont alors pris une place plus importante pendant de nombreux siècles.
Réapparition du confucianisme sous les Tang
Ce n’est que sous la dynastie Tang (618-907) qu’il réapparaît timidement. Sa véritable renaissance a lieu sous la dynastie Song (960-1279). Durant cette période, des examens concentrés sur les classiques confucianistes sont organisés pour recruter les hommes d’État. Les écoles et lieux de culte confucéens apparaissent dans le but de diffuser et de populariser la doctrine.
Apogée et déclin du confucianisme
La dernière dynastie, celle des Qing (1644-1912) règne alors sur un vaste territoire avec une population diversifiée. Deux élites lettrées, l’une mandchoue et l’autre chinoise, se partagent le pouvoir et les empereurs se doivent de trouver le juste équilibre dans cette gouvernance. Mais en raison d’une croissance démographique rapide, d’une représentation insuffisante d’agents pour gérer le pays, d’une économie en perte de vitesse et du manque de réformes pour résister aux « assauts » des pays occidentaux, les Confucéens ont perdu de leur influence, devenant au fil du temps les gardiens de la tradition.
Aujourd’hui, nous assistons à un renouveau du confucianisme en Chine, mettant l’accent sur l’étude des classiques, l’harmonie sociale et l’obéissance.
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