Tristan CostaLa moxibustion, du mot japonais « mokusa », même si elle est très pratiquée au Japon et même parfois de manière exclusive, est d’origine chinoise. En chinois, on l’appelle « la méthode du feu prolongé ».
Il y a une quinzaine d’années, il n’était possible de trouver que des moxas de bas de gamme, laissant une odeur très forte dans les cabinets. L’efficacité sur les pathologies des patients était déja formidable, mais beaucoup de praticiens ont alors abandonné la moxibustion par rejet de l’odeur, ou bien même après avoir développé de vraies allergies respiratoires au produit. Puis sont arrivés des moxas de bien meilleure qualité et maintenant nous avons des armoises exceptionnelles de qualité qui ne nous incommodent plus.
Quels sont les critères de choix des bons moxas ?
Quels sont les critères pour choisir de bons moxas ? D’abord le temps de séchage : un minimum de trois ans est nécessaire. Les meilleurs ont de cinq à sept ans de séchage, ce qui permet de se débarrasser de toute l’humidité de la plante. La fumée est alors beaucoup moins âcre. Ensuite, le ratio : si celui-ci est spécifié, par exemple 10:1, cela signifie que, pour un kilo de matière finale, au départ il y avait 10 kilos d’armoise. Nous trouvons donc des armoises de sept ans avec un ratio de 40:1 ce qui signifie qu’elle est alors complètement débarrassée de toutes ses impuretés et la fumée est encore plus légère. L’effet est également d’autant plus Yang car il ne reste que les fleurs les plus pures. L’armoise japonaise étant fabriquée différemment, les critères sont des étoiles, avec un maximum de cinq étoiles pour la plus pure.