Liens, communication et autorégulation entre organes
La médecine chinoise a fait le choix de traiter essentiellement les systèmes d’organes plutôt que les organes eux-mêmes. Ce choix nécessite de s’attacher plus à la manière dont les organes se relient entre eux, communiquent et s’autorégulent prioritairement. D’autres approches médicales s’intéressent plus, elles, à l’état de l’organe lui-même, allant parfois jusqu’à le remplacer par un autre, artificiel ou issu d’un don.
Permettre la circulation de l’information
Pour que le système existe entre au moins deux pôles, il faut une autoroute de circulation de l’information. Même si l’estomac n’est pas loin du foie, la différenciation tissulaire implique une séparation physique pour que les fonctions de chacun puissent se réaliser. Il faut alors, dans un but de communication, que des réseaux variés transmettent les informations entre eux.
Les méridiens : des réseaux de communication
Ces réseaux, appelés méridiens par les Chinois, sont partout, en dehors même des grands méridiens décrits traditionnellement. Par le biais du Tuina, par exemple, nous pouvons dès lors modifier la circulation des informations entre les organes par l’intermédiaire des méridiens.
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