Tristan CostaNous sommes des êtres de fréquence et non de constance. Cette considération est une des conséquences de l’organisation du monde à partir du Yin-Yang.
Des êtres de fréquence
Même si l’homme recherche de la constance dans sa vie (salaire constant, repas réguliers…), tout, dans notre vie biologique, oscille en permanence entre deux pôles qui servent de limite à nos actions. Ces oscillations permanentes se retrouvent aussi bien dans la variabilité cardiaque (on observe qu’un cœur fonctionne bien quand, entre deux battements, l’écart n’est jamais le même) que dans notre capacité de concentration, qui oscille entre présence et absence lors d’un même cours, ou encore dans notre capacité d’endurance, qui nous entraîne à travailler par intermittence nos apprentissages. Cette règle tacite, une fois qu’elle est bien comprise, nous permet de mieux accepter ces phases durant lesquelles notre motivation et notre volonté décrochent, ces phases de récupération essentielles avant de nous relancer dans le travail.
L’alternance est la règle, mais la constance est nécessaire
Néanmoins, même si l’alternance est la règle, comme le spécifie le Yin-Yang, il existe une forme de constance nécessaire malgré tout pour rester en mouvement et progresser vers ses objectifs. À la manière des animaux qui se déplacent en permanence à des vitesses différentes (utiliser leurs différentes possibilités d’allure, à des intensités variables, leur permet de durer longtemps dans l’effort pour atteindre leurs objectifs de survie : la recherche de nouveaux territoires de chasse, de nouveaux pâturages), ceci est, chez nous, transcendé (Ling) dans la recherche de nouvelles compétences, de nouveaux outils pour améliorer notre pratique.
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