Dominique CanongeEn 1935, Albert Chamfrault a 26 ans lorsqu’il obtient son diplôme de médecine. Très vite, il est initié à l’acupuncture par son confrère le Dr Roger de la Fuye. D’abord engagé en tant que médecin dans la marine militaire, il entrera plus tard en résistance dans les FFI au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Un traducteur de qualité
Quelques années après la guerre, toujours dans la marine, il est envoyé au Tonkin (Nord Viet-Nam) où il fait la connaissance d’un intellectuel chinois, M. Ung Kan Sam. Ensemble, ils traduiront Les Livres sacrés.
À partir de ces traductions, il publie le Traité de médecine chinoise, acupuncture, moxas, massages, saignées en 1954.
George Soulié de Morant y reconnaîtra un « énorme travail ».
Une reconnaissance bienvenue
D’autres publications suivent : le Su Wen – Nei Jing en 1957, La Pharmacopée en 1959, Les Formules secrètes de prescription magistrale en 1961. Toute la pensée chinoise étant issue de l’observation des liens qui unissent l’Homme au Ciel et à la Terre, il s’intéressera alors à l’astronomie chinoise et publie en 1963 De l’Astronomie à la médecine chinoise.
Le Dr A. Chamfrault recevra de nombreux titres et distinctions pour ses travaux. Il décédera en 1969.
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