Tristan CostaOriginaire des contreforts de l’Himalaya, le thé est cultivé depuis l’Antiquité. Par sa culture en haute altitude, et donc sa présence sur les montagnes escarpées, il est un aspect du thé qui ressemble à tout ce qui est étudié en médecine chinoise : le thé pousse sur des montagnes arrosées par des nuages et des pluies fertiles à des niveaux élevés, entre ciel et terre.
Si, au Japon, la cérémonie du thé est codifiée et respectée à la lettre, « l’art du thé » en Chine reste un moment de partage et de détente sans le cérémonial strict des Japonais. Cet aspect de la consommation du thé est subtilement relié aux principes taoïstes dans lesquels le mouvement du monde doit être accompagné et non pas organisé par un rituel précis et figé.
On retrouve également plusieurs légendes, tantôt indiennes, tantôt chinoises pour décrire l’invention de cette infusion céleste. Les moines bouddhistes et les sages taoïstes, lors de leurs pérégrinations en montagne (les vagabonds des nuages) étudièrent les mousses, les champignons et d’autres plantes d’altitude pour finir par utiliser l’infusion de thé comme plante médicinale.
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