On attribue aujourd’hui le nom de « quatre barrières » à l’association de deux points Yuan, Hegu 4GI et Taichong 3F. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Zhang Jie Bin (1563-1640) désignait les points antiques du nom des « quatre barrières » car, situés sur les quatre membres, ils sont dans une relation privilégiée avec les Zang Fu.
Dans le Ling Shu, un des classiques de la MTC, les points Yuan sont cités comme étant des points ayant la capacité de corriger les fonctions de chacun des Zang Fu, de stimuler l’immunité, ou simplement d’améliorer un état métabolique général.
Premières allusions au couplage 4GI/3F
Les premières allusions au couplage 4GI/3F se trouvent dans les comptines traditionnelles de l’époque des Ming (1368-1644). Ce couplage est tout d’abord proposé pour traiter les douleurs d’épaule puis, par la suite, les sinusites, mais on ne parle toujours pas de « quatre barrières ».
L’expression apparait avec Dou Hang Qinq (1196-1280), celui-ci dit « d’ouvrir les 4 barrières » pour les cas de douleurs Bi de froid ou de chaleur. Plus tard, Yang Ji Zhou, toujours sous la dynastie des Ming, suggère alors 4GI/3F.
Image © Gerd Altmann – Pixabay