En patientèle, c’est une plainte souvent entendue, mais rarement définie que celle de la réponse au stress. La perte de capacité d’adaptation aux situations de la vie entraîne une perte de lucidité de la part du patient. Tout inconfort, la moindre perception douloureuse seront vécus comme une atteinte majeure à la qualité de vie de la personne qui souffre. Il faudra alors, pour le thérapeute, définir à quel niveau de réponse au stress se situe le patient avant même la recherche diagnostique.
Deux axes majeurs de perturbation
La déstabilisation par des évènements de vie, si elle entraîne un vrai déséquilibre dans l’état énergétique du malade, sera observable sur deux axes majeurs : le sommeil et l’appétit. Le cerveau archaïque, qui gère la réponse aux situations de survie, activera, quel que soit le motif d’inquiétude, des réponses d’urgence vitale. Elles demanderont de ne plus dormir confiant mais en hyper-vigilance et de ne plus être repu pour être toujours prêt à s’enfuir ou à se battre. Il y aura alors insomnie et perte d’appétit.
En revanche, si le patient dort et mange comme d’habitude, il n’est pas stressé ! La stratégie thérapeutique sera alors différente, visant essentiellement à modifier les perceptions qu’il a de lui-même ou de la situation, ainsi que la stimulation de ses capacités d’adaptation pour trouver une voie de sortie.
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