Tristan CostaLe mode d’exercice le plus connu pour pratiquer la médecine traditionnelle chinoise, et qui reste celui que la plupart d’entre nous recherche, est l’exercice libéral. L’installation en « nom propre » reste un aboutissement dans un processus de reconnaissance de son travail et de sa profession.
Ouvrir son propre cabinet est un Graal que l’on souhaite atteindre pour être indépendant, avoir son territoire propre pour accueillir au mieux ses patients et exercer son métier à sa façon. La « façon » étant entendue comme l’expression de l’artisan dans son activité, améliorée chaque jour par les retours d’expérience de ses patients.
Hors du libéral, quels autres modes d’exercice ?
En même temps, il existe d’autres modes de pratiques qui peuvent être également des choix personnels autour d’un besoin de liberté encore plus grand. Certains d’entre nous exercent uniquement à domicile et du coup n’ont pas de loyer professionnel à payer. Il leur reste alors peu d’obligations en dehors des charges sociales. Il faudra quand même se munir d’une table de soin pliable et légère (moins de 10 kilos) pour le confort du malade.
Il se trouve qu’au Tibet , les médecins traditionnels passent de village en village pour prodiguer leurs soins. Cela à des altitudes qui donnent le MAM (mal aigu des montagnes) rien que d’y penser ! Chez nous les déplacements seront moins périlleux.
En début de carrière, il est aussi parfois intéressant d’avoir quelques journées ou demi-journées de vacation dans différents lieux, loués à des confrères ou des cabinets de groupe, entre autres. Il est aussi possible d’intervenir en entreprise ou en club de sport pour peu que l’on ait une attirance ou des compétences dans le sport en question ; la double compétence, connaissance de l’activité et de la pratique de la MTC, permettant de répondre au mieux aux problématiques des adhérents. Ce sont ces opportunités qui permettent au praticien de construire progressivement son réseau avant de construire son nid !